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Quel est le nombre d'heures d'aide en GIR 1 ?
- L'équipe de Famillys
- 11 févr.
- 9 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 juil.
L’attribution de l’aide à l’autonomie en faveur des personnes âgées n’est possible que si le demandeur répond aux critères de dépendance fixés par la grille Aggir et n'est plus capable de réaliser une activité, un geste simple de façon autonome. Il doit se situer dans l’une des catégories appelées « groupe iso ressources », dont l'acronyme est GIR, entre 1 et 4. Nous allons voir dans cet article comment est prise la décision et quel est le nombre d'heures d'aide en GIR 1 ?
En moyenne, le nombre d'heures allouées en GIR 1 est de 2,1 heures par jour.
Cela représente 64 heures par mois.
Lorsqu'une personne âgée dépendante fait une demande d'APA, un plan d'aide est mis en place par les équipes de votre département. Ce plan peut être soit une somme allouée ou un nombre d'heures de services. Selon que le bénéficiaire vit toujours à son domicile ou bien en résidence médicalisée et en fonction du taux de dépendance basé sur la grille aggir, c'est à dire sa perte d'autonomie dans sa vie courante, les mesures utiles à mettre en place varient.
Dans la définition, il n'y a pas de plafond maximal du nombre d'heures. Les plafonds sont uniquement calculés en terme de dépenses mensuelles des prestations.
Quels sont les plafonds maximum de l'APA ?
Le montant de l'APA 2025 a été plafonné aux montants mensuels suivants :
Gir 1 : le plafond de l'APA déterminé est de 2 045,56 euros
Gir 2 : le plafond de l'APA est de 1 654,18 euros
Gir 3 : le plafond de l'APA est de 1 195,67 euros
Gir 4 : le plafond de l'APA est de 797,96 €
Gir 5 : pas éligible
Gir 6 : pas éligible
Nombre d'heures en GIR 1
En moyenne, les personnes âgées en GIR 1 bénéficient de 2,1 heures par jour. Cela correspond à 64 heures mensuelles.
Ces heures peuvent être utilisé pour un besoin ponctuel ou récurrent comme :
Assistance à la toilette
L’assistance à la toilette est un moment essentiel pour le bien-être et la dignité des personnes en perte d’autonomie. Voici comment elle peut se dérouler à la maison ou en établissement :
1. Préparation du matériel et de l’environnement
Avant de commencer, il est important de :
Vérifier que la salle de bain de la maison est sécurisée suite à des travaux d'adaptation aux nouvelles conditions de mobilité (barres d’appui, sol antidérapant).
Préparer les produits d’hygiène corporelle (savon, gant de toilette, serviette).
S’assurer que la température de la pièce est agréable pour éviter tout inconfort.
2. Respect de l’intimité et de la dignité
L’accompagnant doit toujours :
Expliquer chaque étape pour rassurer la personne.
Encourager l’autonomie même partielle autant que possible.
Utiliser des gestes doux et respectueux pour préserver la dignité.
3. Déroulement de la toilette
Selon le niveau d’autonomie, la toilette peut être :
Au lavabo : La personne est aidée pour se laver le visage, les mains et les parties accessibles.
Sous la douche : Avec un siège de douche à l'intérieur pour faciliter le lavage.
Au lit : Pour les personnes grabataires, avec des gestes précis et adaptés, des lingettes ou gants humides.
4. Soins complémentaires
Après la toilette, il est recommandé de :
Appliquer une crème hydratante pour éviter les irritations.
Veiller à l’habillement et au confort.
Assurer un suivi médical si des rougeurs ou plaies sont détectées.
5. Qui réalise l’aide à la toilette ?
Elle peut être assurée par :
Un auxiliaire de vie formé à ces gestes.
Un aide-soignant en structure spécialisée.
Un proche aidant, avec des conseils adaptés.
Comment être aidé pour l'habillement à son domicile ?
L’aide à l’habillage à domicile est essentielle pour les personnes en perte d’autonomie. Voici comment elle peut se dérouler :
1. Préparation et choix des vêtements
Sélectionner des vêtements adaptés : faciles à enfiler, avec fermetures velcro ou élastiques.
Préparer un environnement sécurisé : chaise stable, éclairage suffisant, température agréable.
2. Encouragement de l’autonomie
Laisser la personne s'habiller et participer autant que possible.
Proposer des gestes guidés pour faciliter l’enfilage des vêtements.
Utiliser des techniques adaptées pour éviter les douleurs (ex. enfiler les manches en dernier).
3. Assistance bienveillante
Respecter la pudeur et la dignité.
Adopter une approche douce et rassurante.
Vérifier que la tenue est confortable et adaptée à la météo.
4. Qui peut aider ?
Auxiliaires de vie formés à ces gestes.
Aidants familiaux, avec des conseils adaptés.
Il existe des sociétés de services spécialisés proposant une aide à domicile, comme Joya Domicile ou Senior Compagnie.
Bénéficier d'un soutien pour se lever et se coucher
L’aide au lever et au coucher est essentielle pour les personnes en perte d’autonomie. Voici comment cette activité peut être mise en place ponctuellement ou bien plus régulièrement selon la capacité locomotrice :
1. Techniques adaptées
Encourager l’autonomie : laisser la personne participer autant que possible.
Utiliser des gestes sécurisés : éviter les mouvements brusques pour prévenir les chutes.
Adapter la posture : aider à se redresser progressivement avant de se lever.
2. Équipements facilitant le lever et le coucher
Lits médicalisés : réglables en hauteur pour faciliter les mouvements.
Fauteuils releveurs : aident à passer de la position assise à debout.
Barres d’appui : installées près du lit pour un soutien supplémentaire en cas de problème.
Lève-personnes : dispositifs mécaniques pour les personnes ayant une mobilité corporelle très réduite.
3. Intervenants pouvant aider
Auxiliaires de vie : formés aux techniques de transfert.
Aidants familiaux : avec des conseils adaptés.
Services spécialisés : proposant une aide à domicile
Bénéficier de services pour le ménage à son domicile
Cela peut éviter certaines situations terribles.
Service de portage de repas
Une heure d'aide à la maison pour une personne classée en GIR 1 est en moyenne de 17 euros par heure. Les 64 heures représentent donc un plan d'allocation en moyenne de 1088 euros par mois.
Comment est décidé le nombre d'heures en GIR 1 ?
Lorsque vous faites une demande de dossier d'APA (allocation Personnalisée d'Autonomie), une évaluation du degré d'autonomie de votre proche va être menée. Le médecin, souvent en lien avec une équipe pluridisciplinaire, réalise une évaluation de la perte d’autonomie et des besoins médicaux du patient.
Cette évaluation va être faite en utilisant la grille AGGIR qui permet de définir le degré d'autonomie d'une personne âgée.
Une fois la grille AGGIR remplie, votre proche se verra recevoir un niveau de dépendance allant selon état, de GIR 6 (personnes les moins dépendantes) à GIR 1 (personnes les plus dépendantes dont la perte est forte).
Les personnes en GIR 1 ont un niveau de dépendance très élevé et ils nécessitent une aide importante pour effectuer les tâches de la vie quotidienne.
Plus le degré de GIR se rapproche de 1 et plus une personne aura un nombre d'heures élevé. Une personne classée en GIR 1 a donc un faible degré d'autonomie et aura donc un nombre très élevé d'heures.
Bon à savoir :
Réalisez votre propre simulation et calculez votre GIR en quelques secondes
Comment augmenter le nombre d'heures en GIR 1 ?
Si vous pensez que votre proche évalué en GIR 2 a une perte d'autonomie et besoin de plus d'heures d'aide, vous pouvez demander qu'une réévaluation de son plan d'aide pour obtenir une révision cohérente de son dossier. Dans ce cas, un membre de l'équipe médico-sociale du département viendra pour réévaluer le degré d'autonomie de votre proche en utilisant la grille Aggir dont vous trouverez de plus amples informations sur cette page.
Il peut alors être décidé d'augmenter le nombre d'heures de votre proche auquel votre proche a le droit.
Quelle solution d'hébergement potentielle pour une personne en GIR 1 ?
Une personne évaluée en GIR 1 (Groupe Iso-Ressources 1) présente une perte d’autonomie très importante, a du mal à se déplacer nécessitant une assistance continue pour les actes essentiels de la vie quotidienne. Le médecin conseille souvent les proches et les aidants sur les meilleures options d’hébergement. Il peut aussi orienter vers :
Des assistants sociaux pour monter un dossier en cas d'éventuelles difficultés financières.
Des structures adaptées selon les besoins médicaux et psychologiques du patient.
Voici des informations sur les principales solutions d’hébergement adaptées selon la situation :
1. Les EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) ou Maison de Retraite
Les EHPAD sont les structures les plus adaptées aux personnes en GIR 1. Ils offrent par exemple :
Une prise en charge médicale et paramédicale adaptée aux pathologies lourdes.
Une présence continue du personnel soignant pour assurer la sécurité.
Des espaces aménagés pour faciliter les déplacements et le confort des résidents.
2. Les unités de soins longue durée (USLD)
Ces unités, souvent rattachées à des hôpitaux, sont destinées aux personnes nécessitant des besoins médicaux intensifs et une surveillance constante. Elles conviennent aux personnes en GIR 1 souffrant de maladies chroniques sévères.
3. L’accueil familial
Une alternative aux établissements spécialisés, l’accueil familial permet à une personne âgée d’être hébergée chez un accueillant agréé. Cette solution offre :
Un cadre plus chaleureux et personnalisé.
Une assistance quotidienne adaptée aux besoins de la personne.
Une possibilité de maintien d’un lien social plus fort.
4. Le maintien à domicile avec aides renforcées
Nombreux sont les parents qui désirent rester le plus longtemps possible à la maison. Bien que complexe, le maintien à domicile est toujours envisageable avec :
Des aides humaines (auxiliaires de vie, infirmiers).
Des équipements adaptés (lit médicalisé, téléassistance).
Un suivi médical régulier.
Les pouvoirs publics encouragent le maintien à domicile avec des dispositifs renforcés.
Services à domicile pour éviter une hospitalisation prématurée.
Téléassistance et équipements adaptés pour sécuriser le quotidien des personnes en GIR 1.
Soutien aux aidants familiaux via des formations et des allocations financières.
Aides financières disponibles
Pour alléger le coût de ces solutions et faciliter l'entrée en établissements de votre parent, plusieurs allocations existent :
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), qui finance une partie des frais d’hébergement ou d’aide à domicile.
L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) pour permettre aux personnes aux revenus modestes d'accéder malgré certains tarifs élevés.
Les aides au logement (APL, ALS) pour les établissements spécialisés
Les caisses de retraites étudient également les dossiers les plus fragiles et qui nécessitent une action spécifique.
Une fois l’hébergement choisi, le médecin continue à évaluer et suivre l’évolution de l’état de santé du patient. Il peut recommander un transfert ou un changement d’établissement si la situation se dégrade ou si un autre type de prise en charge devient plus adapté.
Quelles sont les conséquences de la dépendance sur le proche aidant ?
La dépendance d’un proche peut avoir des répercussions profondes sur son entourage, tant sur le plan émotionnel que pratique. Voici quelques conséquences majeures :
💔 Impact émotionnel
Stress et anxiété : Les proches peuvent ressentir une pression constante liée à la gestion de la dépendance et à la somme d'information à gérer.
Sentiment de culpabilité : Ils peuvent se reprocher de ne pas en faire assez, de mal gérer les problèmes ou de ne pas avoir su prévenir la situation.
Épuisement mental et physique : Le soutien quotidien peut être éprouvant, entraînant une fatigue intense.
🏡 Conséquences sur la vie quotidienne
Réorganisation du quotidien : Les proches doivent souvent adapter leur emploi du temps pour accompagner la personne dépendante.
Charge financière : Les soins et l’accompagnement peuvent engendrer des coûts importants au sein de l'établissement car les tarifs sont proportionnels à la criticité de l'état de la personne.
Isolement social : Certains proches réduisent leurs interactions sociales pour se consacrer entièrement à l’aide apportée.
🤝 Relations et dynamique familiale
Tensions et conflits : La dépendance peut créer des désaccords au sein de la famille, des conversations animées sur le choix de l'établissement ou les travaux à entreprendre par exemple.
Codépendance : Certains proches développent une relation où ils se sentent responsables du bien-être de la personne, parfois au détriment de leur propre santé.
Détérioration des liens : La fatigue et le stress peuvent fragiliser les relations familiales et amicales.
🔄 Comment atténuer ces effets ?
Chercher du soutien : Des groupes de parole et des professionnels sont très utiles, ils peuvent aider à mieux gérer la situation.
Établir des limites : Il est essentiel de préserver son propre bien-être pour pouvoir aider efficacement.
Encourager l’autonomie : Trouver des solutions qui permettent à la personne de conserver une certaine indépendance.
Soutien pour les aidants
Une nouvelle start-up, Choix Senior (www.choix-senior.fr), a développé un algorithme permettant de connaître la meilleure solution d’hébergement pour les personnes âgées en remplissant un questionnaire de 27 questions sur leur site. Vous saurez alors en fonction du résultat quelles sont les meilleures solutions d’hébergement pour votre proche et si l’accueil familial est une solution envisageable.
Nous accompagnons également les entreprises pour prendre en charge les questions des collaborateurs aidants et les soulager dans leur quotidien. Nous avons décidé de monter une offre complète alliant l’humain et le digital avec 5 entreprises solidaires dans cette démarche.
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